Quand on se promène la nuit par les petites rues et qu'un homme - qu'on a vu venir de loin car la rue monte et c'est la pleine lune - court à notre rencontre, nous ne l'arrêtons pas à bras-le-corps, même s'il est malingre et dépenaillé et même si quelqu'un le poursuit ; nous le laissons continuer à courir.
Car il fait nuit, et si la rue monte devant nous sous la pleine lune, nous n'y pouvons rien.